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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 14:13
Voeux et Résolutions 2012
 
 
Par Christion Durand, réactions éventuelles : xian.durand@orange.fr
Mes Dix Bonnes Résolutions Sérieuses pour 2012. J’attends les vôtres.
 
1 - Observer scrupuleusement ces bonnes résolutions
2 - Surveiller mon bilan carbone : à pied, en vélo, indice Zéro Co2, transports en commun, beurk quelle promiscuité Indice 10, voiture 100, avion 1000. Ne plus jamais prendre l’avion.
3 - Favoriser le commerce de proximité et les mélocos*, à pied ou en vélo, refuser les sacs plastiques, avoir un cabas.
4 - Produits frais : jamais de surgelés => centrales atomiques. Produits durables ET biodégradables.
5a -Ne voter, s’il le faut, que pour des candidats que vous connaissez personnellement.
5b - Ne voter, s’il le faut, que pour des partis qui commencent immédiatement à démanteler le Nucléaire civil et militaire. Ah ! il n’y en a pas !
6 - Donnez votre télé à des artistes nécessiteux. Mettez-la hors service avant.
7 - Arrêtez immédiatement de fumer. C’est facile, je l’ai fait cent fois…
8 - Cessez immédiatement d’utiliser des « produits de beauté ». Tous toxiques. Même l’Eau de Cologne. Surtout l’Eau de Cologne.
9 - Le secret du bonheur : Rire et Dormir. En bonne compagnie.
10 - La Bonne Compagnie ? – les personnes qui observent scrupuleusement ces bonnes résolutions**.
PA130118-1
  Ariane Lumen par Dorvan Création Photographie oct 2011

* - les mets locaux, produit dans un rayon de 100 kms.
** - je n’en connais aucune…
Etoile a écrit : « Continuer tout simplement à prendre la vie telle qu'elle est, rester simple ,ouverte aux autres et être un peu plus ordonnée sur le plan matériel car je ne le suis pas beaucoup :)Partir en voyage plus souvent et apprendre à être plus positive, voilà mes bonnes résolutions à l'occasion du nouvel an !Pour les voyages en avion ,je vais pas adopter cette résolution, car toute ma vie j'ai rêvé de voyager et cette résolution ne va pas m'aider du tout :) Quant au 9 ième résolution de Christian, je lui dirai Bravo ,tu as tout deviné pour ce qui est secret du bonheur, ça sera ma première résolution ! (sourire) »
   avril-flot-masburel-divers.jpg  
 
 voir plus sur Château Masburel : www.chateau-masburel.com
 
 
Page ouverte par le Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 11:26
 
 
Nos Meilleurs Voeux pour l'Année 2012
 
q.liberation.fr
 
 
   
 
 
 
 
 
 
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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 09:54
 
aff 22 sept 3
 
prov prague arts de vivre
 
 
Stéphanie Javerzac Photographe - Ambiances - Portraits
 
 
 
ETANG II b
 
Moi, je suis toujours ici
Et j'ai toujours été ici.
Mais quand vas-tu venir ?
Dès que le temps me donnera du temps, mon amour !
 
Aurore 10 2011 078 c
 
 
Mais qui es - tu ?
Cela je le saurai seulement
Quand nous nous rencontrerons !
Mais en serai - je sûre quand je vais te voir ?
 
Haddock II 003 cs
 
 Cela me fait mal en moi
Quand je pense à toi
Mon amour pour toi est déjà né
Viens dans ma vie
Je n'en peux plus
 
Haddock II 008 cs
 
Une mélodie me conduit
vers ce lieu dans ton coeur
 
Nous allons rire, pleurer, et nous taire
jusqu'au matin pâle.
 
Je te regarderai
tandis que du dors
et te touche avec ma bouche
 
09 Mai 2010 052 b
 
 
Voir plus sur Stéphanie Jeverzac :
 
Stephanie Javerzac Photographe (cliquez sur le lien)
 
Contribution texte : Ariane lumen, voir plus www.arianelumenart.odexpo.com
   
 
 
 
Stéphaniee Javerzac est membre du Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar, association déclarée
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 09:21
 
Péri-Sat
 
 poney 6
 
 
 
 
 
intervention et dépannage dans les délais les plus longs.
 
 
Péri - Sat
contact : perisat@voilà.fr
 
 
 
 
Le Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar , association déclarée et  perisat ne sont pas amis.
 
 
  avril-flot-masburel-divers.jpg
 
 
 
 
 
 
 
 
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 10:46
 
Noël à Creysse, Séoul et Dancharia
 
Le 10 et le 11 décembre 2011,  2 membres de l'association Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar, association déclarée participent au Marché de Noël à Creysse en Dordogne :
 
   
 
L'artiste peintre, modèle et illustratrice Ariane Lumen de Saint Georges de Montclar
 
 
creysse
 
 
Lors de cette manifestation Ariane Lumen bénéficie de l'assistance technique de la société
 
Péri-Sat
 
    peri sat 2
 
 Pardemay - Sud
 
24380 Vergt
 
tél : 06 17 28 91 25
 
installation d'antennes de télévision, réparation, sonorisation - animation et télévision
 
 
 
 
 
 
Le 15 décembre 2011 Ariane Lumen
 
présentation de ses oeuvres à Séoul (Corée du Sud)
 
aff seoul 2
 
 
al coree date texte
 
 
En collaboration avec le Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar, association déclarée
 
le 17 décembre 2011
 
Excursion au Pays Basque, arrêt à la frontière espagnole à Dancharia
(voir les détails sur l'affiche)
 
cruv tourte
 
 Le Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar, association déclarée remercie Les Transport Cruveiller
 
et
 
La Tourte de Montclar, Thierry Lavocat qui fait le meilleur pain en Dordogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 10:31
Colette Pisanelli Artiste Peintre
 
 
 
Enfant déjà, je coloriais, je dessinais, muée par un besoin insatiable de couleurs.Je fais vibrer les choses qui m’entourent, mes pinceaux imprégnés de peinture à l’huile, matière captivante, caressent mes toiles miroir de mes émotions. Le tableau s’articule en laissant au spectateur la liberté d’interprétation et de découverte.C’est le bonheur à l’état pur lorsque toutes mes couleurs se mélangent comme par magie.J’aborde des thèmes très variés suivant l’inspiration du moment !Je trouve les sources d’inspiration dans la nature : la mer, la montagne, le ciel , les astres, le chaos des éléments : orages, pluies, volcans ; toutes ces atmosphères à la fois romantiques et tragiques me fascinent. La couleur c’est la vie, c’est une écriture destinée à toucher les yeux. L’art c’est la création, l’émotion, le rêve intérieur.
 
contact: Colette Pisanelli
Les Négreauds
24240 Razac de Saussignac
tél. : 06 60 08 22 62 et 05 53 74 05 38
 
2010 0615Book20001-1
 
 
 
2010 0615Book20004-1
 
 
2010 0615Book20012-1
 
 
 
2010 0615Book20013-1
 
 
2011-Tableaux2-Sept11 004
 
 
2011-Tableaux3-Sept11 001
 
 
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2011-Tableaux2-Sept11 002
 
 
 
 
 
Colette Pisanelli et le Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar, association déclarée sont amis. Colette Pisanelli est parrainée par Ariane Lumen, vor plus www.arianelumenart.odexpo.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 13:28
 
Quelque Chose à Dire ? C'est ici !
 
    Votre contribution pourrait aussi figurer sur cette page. Vous pouvez - nous l'envoyer à l'adresse suivante :
q.liberation.fr 3
Photo par Olivier Costemalle (Libération du 07 nov 2011) les indignées à la Défense.
fumer
Contribution d'Ariane Lumen et Rik Remmery du 19 nov 2011
 
 
 
Samedi 19 Novembre 2011

De la misère en milieu étudiant... par IS

par Christian Durand, samedi 19 novembre 2011, 12:36

... considérée sous ses aspects économique, politique, psychologique, sexuel et notamment intellectuel et de quelques moyens pour y remédier

Publié en 1966 (partie 1)

Le octobre 2002 par Internationale situationniste

 

Rendre la honte plus honteuse en la livrant à la publicité

Nous pouvons affirmer, sans grand risque de nous tromper, que l’étudiant en France est, après le policier et le prêtre, l’être le plus universellement méprisé. Si les raisons pour lesquelles on le méprise sont souvent de fausses raisons qui relèvent de l’idéologie dominante, les raisons pour lesquelles il est effectivement méprisable et méprisé du point de vue de la critique révolutionnaire sont refoulées et inavouées. Les tenants de la fausse contestation savent pourtant les reconnaître, et s’y reconnaître. Ils inversent ce vrai mépris en une admiration complaisante. Ainsi l’impuissante intelligentsia de gauche (des Temps Modernes à l’Express) se pâme devant la prétendue "montée des étudiants", et les organisations bureaucratiques effectivement déclinantes (du parti dit communiste à l’U.N.E.F.) se disputent jalousement son appui "moral et matériel". Nous montrerons les raisons de cet intérêt pour les étudiants, et comment elles participent positivement à la réalité dominante du capitalisme surdéveloppé, et nous emploierons cette brochure à les dénoncer une à une : la désaliénation ne suit pas d’autre chemin que celui de l’aliénation.

Toutes les analyses et études entreprises sur le milieu étudiant ont, jusqu’ici, négligé l’essentiel. Jamais elles ne dépassent le point de vue des spécialisations universitaires (psychologie, sociologie, économie), et demeurent donc : fondamentalement erronées. Toutes, elles commettent ce que Fourier appelait déjà une étourderie méthodique " puisqu’elle porte régulièrement sur les questions primordiales ", en ignorant le point de vue total de la société moderne. Le fétichisme des faits masque la catégorie essentielle, et les détails font oublier la totalité. On dit tout de cette société, sauf ce qu’elle est effectivement : marchande et spectaculaire. Les sociologues Bourderon et Passedieu, dans leur enquête Les Héritiers : les étudiants et la culture restent désarmés devant les quelques vérités partielles qu’ils ont fini par prouver. Et, malgré toute leur volonté bonne, ils retombent dans la morale des professeurs, l’inévitable éthique kantienne d’une démocratisation réelle par une rationalisation réelle du système d’enseignement c’est-à-dire de l’enseignement du système. Tandis que leurs disciples, les Kravetz se croient des milliers à se réveiller, compensant leur amertume petite-bureaucrate par le fatras d’une phraséologie révolutionnaire désuète.

La mise en spectacle de la réification sous le capitalisme moderne impose à chacun un rôle dans la passivité généralisée. L’étudiant n’échappe pas à cette loi. Il est un rôle provisoire, qui le prépare au rôle définitif qu’il assumera, en élément positif et conservateur, dans le fonctionnement du système marchand. Rien d’autre qu’une initiation.

Cette initiation retrouve, magiquement, toutes les caractéristiques de l’initiation mythique. Elle reste totalement coupée de la réalité historique, individuelle et sociale. L’étudiant est un être partagé entre un statut présent et un statut futur nettement tranchés, et dont la limite va être mécaniquement franchie. Sa conscience schizophrénique lui permet de s’isoler dans une " société d’initiation ", méconnaît son avenir et s’enchante de l’unité mystique que lui offre un présent à l’abri de l’histoire. Le ressort du renversement de la vérité officielle, c’est-à-dire économique, est tellement simple à démasquer : la réalité étudiante est dure à regarder en face. Dans une " société d’abondance ", le statut actuel de l’étudiant est l’extrême pauvreté. Originaires à plus de 80 % des couches dont le revenu est supérieur à celui d’un ouvrier, 90% d’entre eux disposent d’un revenu inférieur à celui du plus simple salarié. La misère de l’étudiant reste en deçà de la misère de la société du spectacle, de la nouvelle misère du nouveau prolétariat. En un temps où une partie croissante de la jeunesse s’affranchit de plus en plus des préjugés moraux et de l’autorité familiale pour entrer au plus tôt dans les relations d’exploitation ouverte, l’étudiant se maintient à tous les niveaux dans une " minorité prolongée ", irresponsable et docile. Si sa crise juvénile tardive s’oppose quelque peu à sa famille, il accepte sans mal d’être traité en enfant dans les diverses institutions qui régissent sa vie quotidienne.

La colonisation des divers secteurs de la pratique sociale ne fait que trouver dans le monde étudiant son expression la plus criante. Le transfert sur les étudiants de toute la mauvaise conscience sociale masque la misère et la servitude de tous.

Mais les raisons qui fondent notre mépris pour l’étudiant sont d’un tout autre ordre. Elles ne concernent pas seulement sa misère réelle mais sa complaisance envers toutes les misères, sa propension malsaine à consommer béatement de l’aliénation, dans l’espoir, devant le manque d’intérêt général, d’intéresser à son manque particulier Les exigences du capitalisme moderne font que la majeure partie des étudiants seront tout simplement de petits cadres (c’est-à-dire l’équivalent de ce qu’était au XIX siècle la fonction d’ouvrier qualifié). Devant le caractère misérable, facile à pressentir, de cet avenir plus ou moins proche qui le " dédommagera " de la honteuse misère du présent, l’étudiant préfère se tourner vers son présent et le décorer de prestiges illusoires. La compensation même est trop lamentable pour qu’on s’y attache ; les lendemains ne chanteront pas et baigneront fatalement dans la médiocrité. C’est pourquoi il se réfugie dans un présent irréellement vécu.

Esclave stoïcien, l’étudiant se croit d’autant plus libre que toutes les chaînes de l’autorité le lient. Comme sa nouvelle famille, l’Université, il se prend pour l’être social le plus " autonome " alors qu’il relève directement et conjointement des deux systèmes les plus puissants de l’autorité sociale : la famille et l’Etat. Il est leur enfant rangé et reconnaissant. Suivant la même logique de l’enfant soumis, il participe à toutes les valeurs et mystifications du système, et les concentre en lui. Ce qui était illusions imposées aux employés devient idéologie intériorisée et véhiculée par la masse des futurs petits cadres.

Si la misère sociale ancienne a produit les systèmes de compensation les plus grandioses de l’histoire (les religions), la misère marginale étudiante n’a trouvé de consolation que dans les images les plus éculées de la société dominante la répétition burlesque de tous ses produits aliénés.

L’étudiant français, en sa qualité d’être idéologique arrive trop tard à tout. Toutes les valeurs et illusions qui font la fierté de son monde fermé sont déjà condamnées en tant qu’illusions insoutenables, depuis longtemps ridiculisées par l’histoire.

Récoltant un peu du prestige en miettes de l’Université, L’étudiant est encore content d’être étudiant. Trop tard. L’enseignement mécanique et spécialisé qu’il reçoit est aussi profondément dégradé (par rapport à l’ancien niveau de la culture générale bourgeoise) que son propre niveau intellectuel au moment où il y accède, du seul fait que la réalité qui domine tout cela, le système économique, réclame une fabrication massive d’étudiants incultes et incapables de penser. Que l’Université soit devenue une organisation - institutionnelle - de l’ignorance, que la " haute culture " elle-même se dissolve au rythme de la production en série des professeurs, que tous ces professeurs soient des crétins dont la plupart provoqueraient le chahut de n’importe quel public de lycée - L’étudiant l’ignore ; et il continue d’écouter respectueusement ses maîtres, avec la volonté consciente de perdre tout esprit critique afin de mieux communier dans l’illusion mystique d’être devenu un " étudiant ", quelqu’un qui s’occupe sérieusement à apprendre un savoir sérieux, dans l’espoir qu’on lui confiera les vérités dernières. C’est une ménopause de l’esprit .Tout ce qui se passe aujourd’hui dans les amphithéâtres des écoles et des facultés sera condamné dans la future société révolutionnaire comme bruit, socialement nocif. D’ores et déjà, l’étudiant fait rire.

L’étudiant ne se rend même pas compte que l’histoire altère aussi son dérisoire monde " fermé ". La fameuse " Crise de l’Université ", détail d’une crise plus générale du capitalisme moderne, reste l’objet d’un dialogue de sourds entre différents spécialistes. Elle traduit tout simplement les difficultés d’un ajustement tardif de ce secteur spécial de la production à une transformation d’ensemble de l’appareil productif. Les résidus de la vieille idéologie de l’Université libérale bourgeoise se banalisent au moment où sa base sociale disparaît. L’Université a pu se prendre pour une puissance autonome à l’époque du capitalisme de libre-échange et de son Etat libéral, qui lui laissait une certaine liberté marginale. Elle dépendait, en fait, étroitement des besoins de ce type de société : donner à la minorité privilégiée, qui faisait des études, la culture générale adéquate, avant qu’elle ne rejoigne les rangs de la classe dirigeante dont elle était à peine sortie. D’où le ridicule de ces professeurs nostalgiques, aigris d’avoir perdu leur ancienne fonction de chiens de garde des futurs maîtres pour celle, beaucoup moins noble, de chiens de berger conduisant, suivant les besoins planifiés du système économique, les fournées de " cols blancs " vers leurs usines et bureaux respectifs. Ce sont eux qui opposent leurs archaïsmes à la technocratisation de l’Université, et continuent imperturbablement à débiter les bribes d’une culture dite générale à de futurs spécialistes qui ne sauront qu’en faire.

Plus sérieux, et donc plus dangereux, sont les modernistes de la gauche et ceux de l’U.N.E.F. menés par les " ultras " de la F.G.E.L., qui revendiquent une " réforme de structure de l’Université ", une " réinsertion de l’Université dans la vie sociale et économique ", c’est-à-dire son adaptation aux besoins du capitalisme moderne. De dispensatrices de la " culture générale " à l’usage des classes dirigeantes, les diverses facultés et écoles, encore parées de prestiges anachroniques, sont transformées en usines d’élevage hâtif de petits cadres et de cadres moyens. Loin de contester ce processus historique qui subordonne directement un des derniers secteurs relativement autonome de la vie sociale aux exigences du système marchand, nos progressistes protestent contre les retards et défaillances que subit sa réalisation. Ils sont les tenants de la future Université cybernétisée qui s’annonce déjà çà et là. Le système marchand et ses serviteurs modernes, voila l’ennemi.

Mais il est normal que tout ce débat passe par-dessus la tête de l’étudiant, dans le ciel de ses maîtres et lui échappe totalement : l’ensemble de sa vie, et a fortiori de sa vie, lui échappe.

De par sa situation économique d’extrême pauvreté, l’étudiant est condamné à un certain mode de survie très peu enviable. Mais toujours content de son être, il érige sa triviale misère en " style de vie " original : le misérabilisme et la bohème. Or, la " bohème ", déjà loin d’être une solution originale, n’est jamais authentiquement vécue qu’après une rupture complète et irréversible avec le milieu universitaire. Ses partisans parmi les étudiants (et tous se targuent de l’être un peu) ne font donc que s’accrocher à une version factice et dégradée de ce qui n’est, dans le meilleur des cas, qu’une médiocre solution individuelle. Ils méritent jusqu’au mépris des vieilles dames de la campagne. Ces " originaux " continuent, trente ans après W. Reich, cet excellent éducateur de la jeunesse, à avoir les comportements érotiques-amoureux les plus traditionnels, reproduisant les rapports généraux de la société de classes dans leurs rapports inter-sexuels. L’aptitude de l’étudiant à faire un militant de tout acabit en dit long sur son impuissance.

Dans la marge de liberté individuelle permise par le spectacle totalitaire, et malgré son emploi du temps plus ou moins lâche, l’étudiant ignore encore l’aventure et lui préfère un espace-temps quotidien étriqué, aménagé à son intention par les garde-fous du même spectacle.

Sans y être contraint, il sépare de lui-même travail et loisirs, tout en proclamant un hypocrite mépris pour les " bosseurs " et les " bêtes à concours ". Il entérine toutes les séparations et va ensuite gémir dans divers " cercles " religieux, sportifs, politiques ou syndicaux, sur la non-communication. Il est si bête et si malheureux qu’il va même jusqu’à se confier spontanément et en masse au contrôle parapolicier des psychiatres et psychologues, mis en place à son usage par l’avant-garde de l’oppression moderne, et donc applaudi par ses " représentants " qui voient naturellement dans ces Bureaux d’Aide Psychologique Universitaire (B.A.P.U.) une conquête indispensable et méritée.

Mais la misère réelle de la vie quotidienne étudiante trouve sa compensation immédiate, fantastique, dans son principal opium : la marchandise culturelle. Dans le spectacle culturel, l’étudiant retrouve naturellement sa place de disciple respectueux. Proche du lieu de production sans jamais y accéder - le Sanctuaire lui reste interdit - l’étudiant découvre la " culture moderne " en spectateur admiratif. A une époque où l’art est mort, il reste le principal fidèle des théâtres et des ciné-clubs, et le plus avide consommateur de son cadavre congelé et diffusé sous cellophane dans les supermarchés pour les ménagères de l’abondance. II y participe sans réserve, sans arrière-pensée et sans distance. C’est son élément naturel. Si les " maisons de la culture " n’existaient pas, I’étudiant les aurait inventées. II vérifie parfaitement les analyses les plus banales de la sociologie américaine du marketing : consommation ostentatoire, établissement d’une différenciation publicitaire entre produits identiques dans la nullité (Pérec ou Robbe-Grillet ; Godard ou Lelouch).

Et, dès que les " dieux " qui produisent ou organisent son spectacle culturel s’incarnent sur scène, il est leur principal public, leur fidèle rêvé. Ainsi assiste-t-il en masse à leurs démonstrations les plus obscènes ; qui d’autre que lui peuplerait les salles quand, par exemple, les curés des différentes églises viennent exposer publiquement leurs dialogues sans rivages (semaines de la pensée dite marxiste, réunions d’intellectuels catholiques) ou quand les débris de la littérature viennent constater leur impuissance (cinq mille étudiants à " Que peut la littérature ? ").

Incapable de passions réelles, il fait ses délices des polémiques sans passion entre les vedettes de l’inintelligence , sur de faux problèmes dont la fonction est de masquer les vrais : Althusser - Garaudy - Sartre - Barthes - Picard - Lefebvre - Lévi-Strauss - Halliday - Chatelet - Antoine - Humanisme - Existentialisme - Structuralisme - Scientisme - Nouveau Criticisme - Dialecto-naturalisme Cybernétisme - Planétisme - Métaphilosophisme.

Dans son application, il se croit d’avant-garde parce qu’il a vu le dernier Godard, acheté le dernier livre argumentiste, participé au dernier happening de Lapassade, ce con. Cet ignorant prend pour des nouveautés " révolutionnaires ", garanties par label, les plus pâles ersatz d’anciennes recherches effectivement importantes en leur temps, édulcorées à l’intention du marché. La question est de toujours préserver son standing culturel. L’étudiant est fier d’acheter, comme tout le monde, les rééditions en livre de poche d’une série de textes importants et difficiles que la " culture de masse " répand à une cadence accélérée. Seulement, il ne sait pas lire. Il se contente de les consommer du regard.

Ses lectures préférées restent la presse spécialisée qui orchestre la consommation délirante des gadgets culturels ; docilement, il accepte ses oukases publicitaires et en fait la référence-standard de ses goûts. Il fait encore ses délices de l’Express et de l’Observateur, ou bien il croit que le Monde, dont le style est déjà trop difficile pour lui, est vraiment un journal " objectif " qui reflète l’actualité. Pour approfondir ses connaissances générales, il s’abreuve de Planète, la revue magique qui enlève les rides et les points noirs des vieilles idées. C’est avec de tels guides qu’il croit participer au monde moderne et s’initier à la politique.

Car l’étudiant, plus que partout ailleurs, est content d’être politisé. Seulement, il ignore qu’il y participe à travers le même spectacle. Ainsi se réapproprie-t-il tous les restes en lambeaux ridicules d’une gauche qui fut anéantie voilà plus de quarante ans, par le réformisme " socialiste " et par la contre-révolution stalinienne. Cela, il l’ignore encore, alors que le Pouvoir le sait clairement, et les ouvriers d’une façon confuse. Il participe, avec une fierté débile, aux manifestations les plus dérisoires qui n’attirent que lui. La fausse conscience politique se trouve chez lui à I’état pur, et l’étudiant constitue la base idéale pour les manipulations des bureaucrates fantomatiques des organisations mourantes (du Parti dit Communiste à l’U.N.E.F.). Celles-ci programment totalitairement ses options politiques ; tout écart ou velléité d’ " indépendance " rentre docilement, après une parodie de résistance, dans un ordre qui n’a jamais été un instant mis en question. Quand il croit aller outre, comme ces gens qui se nomment, par une véritable maladie de l’inversion publicitaire, J C.R., alors qu’ils ne sont ni jeunes, ni communistes, ni révolutionnaires, c’est pour se rallier gaiement au mot d’ordre pontifical : Paix au Viet-Nam.

L’étudiant est fier de s’opposer aux " archaïsmes " d’un de Gaulle, mais ne comprend pas qu’il le fait au nom d’erreurs du passé, de crimes refroidis (comme le stalinisme à l’époque de Togliatti - Garaudy - Krouchtchev - Mao) et qu’ainsi sa jeunesse est encore plus archaïque que le pouvoir qui, lui, dispose effectivement de tout ce qu’il faut pour administrer une société moderne.

Mais l’étudiant n’en est pas à un archaïsme près. Il se croit tenu d’avoir des idées générales sur tout, des conceptions cohérentes du monde, qui donnent un sens à son besoin d’agitation et de promiscuité asexuée.

C’est pourquoi, joué par les dernières fébrilités des églises, il se rue sur la vieillerie des vieilleries pour adorer la charogne puante de Dieu et s’attacher aux débris décomposés des religions préhistoriques, qu’il croit dignes de lui et de son temps. On ose à peine le souligner, le milieu étudiant est, avec celui des vieilles femmes de province, le secteur où se maintient la plus forte dose de religion professée, et reste encore la meilleure " terre de missions " (alors que, dans toutes les autres, on a déjà mangé ou chassé les curés), où des prêtres-étudiants continuent à sodomiser, sans se cacher, des milliers d’étudiants dans leurs chiottes spirituelles.

Certes, il existe tout de même, parmi les étudiants, des gens d’un niveau intellectuel suffisant. Ceux-là dominent sans fatigue les misérables contrôles de capacité prévus pour les médiocres, et ils les dominent justement parce qu’ils ont compris le système, parce qu’ils le méprisent et se savent ses ennemis. Ils prennent dans le système des études ce qu’il a de meilleur : les bourses. Profitant des failles du contrôle, que sa logique propre oblige actuellement et ici à garder un petit secteur purement intellectuel, la " recherche ", ils vont tranquillement porter le trouble au plus haut niveau : leur mépris ouvert à l’égard du système va de pair avec la lucidité qui leur permet justement d’être plus forts que les valets du système, et tout d’abord intellectuellement.

Les gens dont nous parlons figurent en fait déjà parmi les théoriciens du mouvement révolutionnaire qui vient, et se flattent d’être aussi connus que lui quand on va commencer à en parler. Ils ne cachent à personne que ce qu’ils prennent si aisément au " système des études " est utilisé pour sa destruction. Car l’étudiant ne peut se révolter contre rien sans se révolter contre ses études, et la nécessité de cette révolte se fait sentir moins naturellement que chez l’ouvrier, qui se révolte spontanément contre sa condition.

Mais l’étudiant est un produit de la société moderne, au même titre que Godard et le Coca-Cola. Son extrême aliénation ne peut être contestée que par la contestation de la société tout entière. En aucune façon cette critique ne peut se faire sur le terrain étudiant : l’étudiant, comme tel, s’arroge une pseudo-valeur, qui lui interdit de prendre conscience de sa dépossession réelle et, de ce fait, il demeure au comble de la fausse conscience. Mais, partout où la société moderne commence à être contestée, il y a révolte de la jeunesse, qui correspond immédiatement à une critique totale du comportement étudiant.

durand
 
La Misère étudiante ! Hunderte nackte Menschen warten am Donnerstag, 5. Juli 2001, auf dem Expo-Gelaende in Hannover im Sportgeschaeft Decathlon. Bei der Aktion des niedersaechsischen Privatsenders Hitradio Antenne und des Sportgeschaeftes konnten alle, die am fruehen Morgen unbekleidet zu Decathlon kamen, sich im Wert von 555 Mark einkleiden. (AP Photo/Soeren Stache) AP
 
 
 
 
 
 
Lundi 13 Novembre 2011
... par la finance ; la preuve par les marchés !

dans Médiapart ce samedi 12/11 (extrait)

"En moins d'une semaine, trois hommes viennent incarner et prêter leur visage aux coups d'Etat des marchés.

  • Mario Draghi : ce banquier, vice-président de la banque d'affaires Goldmann Sachs-Europe qui avait aidé la Grèce à maquiller ses comptes, puis gouverneur de la banque d'Italie, prend la présidence de la Banque centrale européenne.
  • Lucas Papademos : cet ancien dirigeant de la banque centrale grecque (1994-2002), puis ancien vice-président de la BCE durant huit ans (2002-2010), et qui depuis ces deux postes ne pouvait rien ignorer des faux comptes grecs, devient premier ministre grec. Sa condition : un gouvernement d'union nationale qui va de la droite extrême au parti socialiste.
  • Mario Monti : cet économiste de la droite libérale, commissaire européen en charge de la concurrence durant dix ans (1994-2004), et à ce titre acteur déterminé de la dérégulation des marchés européens, nommé mercredi sénateur à vie, doit devenir premier ministre italien. Sa condition : un gouvernement d'union nationale qui devrait aller de la xénophobe et populiste Ligue du Nord au principal parti "
Dimanche 12 Novembre 2011

Pourquoi stéphanie l. ne peint pas ses folies ?

par Christian DURAND (Sète) samedi 12 novembre 2011, 14:44

Quand on lui pose la question, elle lève ses beaux yeux au ciel.

 

Et soupire.

La palette est riche, le dessin excellent, le coup de pinceau joyeux, câlin parfois.

La lumière est excellente. Les marines élégantes. Les aquarelles lumineuses. Les portraits... crachés.

Mais ça manque de folie.

Elle n'a pas encore trouvé son style.

Stéphanie peint pour les propriétaires des grands châteaux bordelais, dont les fantaisies sont bien connues : fric, chasse et adultère. A l'occasion, coupage et mouillage.

Le bordelais produit dix millions de cols et en vend vingt millions.

Dufy lui-même avait peint 800 tableaux dont 2000 sont aux Etats-Unis.

Ca tombe bien, elle peint comme une enfant sage. Qu'elle a toujours été.

Elle l'avoue elle-même : «  il n'y a jamais de fond dans mes tableaux... »

Elle peint des étiquettes de bouteilles et des cartes postales - d'après photographies.

Puis elle en a marre, elle pète un casble et se lance dans la frite et la limonade, en Belgique.

Le restau devait s'appeler L'écume des jours, et présenter ses Marines (le meilleur de son œuvre).

Le décorateur se trompe et livre comme enseigne Légume du jour.

Mais la restauration c'est trop fatiguant.

Elle revient à ses premières amours : l'art décoratif.

Puis elle échoue à Sète - à l'autre bout du Grand Canal qui va à Bordeaux - où elle vend des calendriers d'anniversaires et drague les cyclistes.

L'art est long et le temps passe.

Il y a plein de pubs sur son site et une faute d'orthographe : tecnique.

Le site est verrouillé : on ne peut pas copier les images.

Il manque des diaporamas des œuvres.

Cordialement

Christian

xian.durand@orange.fr

La suite sur http://www.collectifinvisible.info

 

Une petite recherche apporte des renseignements complémentaires :

(C’est nous qui soulignons en gras)

- et une interrogation majeure : c'est quoi un « débridement flegmatique » ?

 

" Pour Stéphanie Lecasble-Vermersch, la maison n'est plus souvent qu'un prétexte à paysages de la vie quotidienne hors de toute présence humaine mais néanmoins habités, ainsi que le révèlent maintes traces d'abandon précipité, de non-rangement. Toute l'originalité de ses aquarelles tient à ce qu'elles s'affranchissent totalement des natures mortes classiques, bien qu'étant minutieusement descriptives. Il y a, dans ces intrusions domestiques, bien plus qu'un art décoratif, au sens premier et quelque peu réducteur du terme. Est-ce la touche d'une vibrante sensibilité contrôlée avec maîtrise ? La visible gourmandise de l'objet ? La mise en page d'un désordre ordonné ? Le chatoiement des couleurs ? Ces esquisses s'inscrivent tout naturellement dans la tradition de la peinture de genre, riche en intérieurs (depuis Vermeer) comme des buffets croulant sous des monceaux de victuailles (chers aux 17e et 18e flamands). Paysage pour paysage, les "extérieurs" de Stéphanie procèdent de la même approche, une sorte de débridement flegmatique. Des paysages bruxellois hauts en couleurs et en originalité, des escarpements rocheux coiffés de pins maritimes, de vieilles maisons aux volets peints, l'œuvre de Stéphanie déborde d'une belle, d'une inaltérable joie de vivre". (L. De M., Ars Libris, 1998)

 

 

"Stephanie Lecasble-Vermersch est née en 1956 en France ou elle poursuit ses études aux Beaux Arts de Paris. Après un passage dans l'illustration publicitaire, elle devient décoratrice d'intérieure et se spécialise notamment dans la fresque murale.

Peintre intimiste aux couleurs vives et chatoyantes, elle sait exploiter tous les pigments de sa palette en les rehaussant d'encre. Par ce procédé, Stephanie devient alors une aquarelliste hors du commun et laisse transparaitre, dans son intérieur, une certaine chaleur humaine suggérant la présence de quelqu’un. Des serres de Lacken aux toits de Bruxelles, l'artiste donne un nouveau regard à la Belgique et réalise de plus en plus de portraits d'enfant pour une clientèle internationale."

Samedi 12 Novembre
Qui
 
 
Qui a oté le soleil de ton visage
Qui a éteint la lumière en toi
Qui a pâlit tes joues roses
Qui a chassé les rêves de ta tête
Qui a cassé ton coeur
Noirci tes yeux
 
Qui t'a fait des promesses
qu'il n'a pas tenues
Qui a étouffé le rire dans ta gorge
Qui t'a fait serrer les poings
Qui a assassiné cet enfant innocent
Qui se lève toujours quand il tombe
Qui a cassé ton dos si droit
cassé ton jouet
Qui t'a cassé les ailes dans ton envol
 
Qui est passé à côté de toi
Qui a trahi ton espoir
Qui était sourd et muet
après avoir entendu crier le coq trois fois
 
C'est qui, celui qui a oublié
que tu avais un avenir
 
C'est celui qui comme moi
ne t'a pas assez aimé
peut'être
 
 
 
Ariane Lumen
artiste peintre, modèle illustratrice à
Saint Georges de Montclar en Dordogne - France
 
Vendredi 11 Novembre 2011
Une contribution de Christian Durand
NON ! la cinquantaine de pauvres bougres morts en Afghanistan ne sont pas morts pour la France
mais pour l'OTAN, le bras armé de l'Impérialisme américain.
morts
 
Les noms gravés sont sur le monument d'un village de 150 habitants au pied de l'Aigoual...
Toute une famille !
 
 
 
Jeudi 10 Novembre

Le tailleur de pierre

par Jean-pierre Mazubert, mardi 12 juillet 2011, 18:36
         

"Il était une fois un tailleur de pierres qui en avait assez de s'épuiser à creuser la montagne sous les rayons du soleil brûlant.

"J'en ai assez de cette vie. Tailler, tailler la pierre, c'est éreintant... et ce soleil, toujours ce soleil! Ah ! Comme j'aimerais être à sa place, je serais là-haut tout puissant, tout chaud en train d'inonder le monde de mes rayons" se dit le tailleur de pierres.

Or, par miracle, son appel fut entendu. Et aussitôt le tailleur se transforma en soleil. Il était heureux de voir son désir réalisé. Mais comme il se régalait à envoyer partout ses rayons, il s'aperçut que ceux-ci étaient arrêtés par les nuages.

"A quoi ça me sert d'être soleil si de simples nuages peuvent stopper mes rayons ! s'exclama-t-il Si les nuages sont plus forts que le soleil, je préfère être nuage"

Alors, il devient nuage. Il survole le monde, court, répand la pluie, mais soudain le vent se lève et disperse ce nuage.

"Ah, le vent arrive à disperser les nuages, c'est donc lui le plus fort, je veux être le vent" décide-t-il.

Alors il devient le vent et il souffle de par le monde. Il fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons. Mais tout d'un coup, il s'aperçoit qu'il y a un mur qui lui barre le passage. Un mur très haut et très dur. Une montagne."A quoi ça me sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter ? C'est elle qui est la plus forte " dit-il. Alors, il devient la montagne. Et à ce moment, il sent quelque chose qui le tape. Quelque chose de plus fort que lui, qui le creuse de l'intérieur...

C'est un petit tailleur de pierre !

 
  Mercredi 9 Novembre 2011

RINGARD OU HERITIER D'UNE CULTURE MACHISTE ? NOUS SAVONS QUE CECI N'EST PAS LA VRAIE QUESTION

par Victor Khagan, mercredi 9 mars 2011, 00:16

 

Les fleurs du désert sont toutes plus proches de la Lumière..

 

 

outes les femmes belles sont celles que j'ai vues marchant dans la rue avec leurs longs manteaux ou leurs mini jupes, qui sentent bon le propre et sourient quand on les regarde. Sans mesures parfaites, sans talons vertigineux. Les plus belles femmes attendent le bus dans mon quartier ou achètent leur sac dans les discount. Elles se peignent les yeux à leur guise et les lèvres avec du carmin. Les fleurs du désert sont des femmes qui ont le sourire dans les yeux, qui te prennent la main quand tu es triste, qui perdent leurs clés dans les poches de leur manteau, qui dînent d’une pizza avec une bande de copains et qui ne pleurent que devant les intimes; ce sont celles qui se lavent les cheveux avant de les faire sécher dans le vent. Les vraies beautés sont celles qui boivent leur bière sans se priver des chips; ce sont celles qui vont s’asseoir aux bancs des parcs publics avec un sachet de graines de tournesols et caressent avec tendresse les chiens que leur parfum attire. Ce sont les jolies filles qui sortent le dimanche en survêtement sportif ou celles qui sentent la mûre ou la réglisse.

Les belles femmes ne sont pas dans les magazines : elles les feuillettent chez le médecin puis attendent avec amour leur fiancé, dans des robes couleur fraise. Elles rient sans préjugés des sketches de la télé et se tapent tout le match en échange d'un baiser. Les femmes normales respirent la beauté, pas le glamour; elles vous regardent dans les yeux, pas avares de sourires; elles croisent les jambes sans garder le dos raide. Sur leurs photos, pas de retouches mais plein d’amis : on les y voit rire sans pudeur, serrant leurs proches dans leurs bras avec le bonheur qu’apporte la joie des groupes. Les femmes normales sont les beautés authentiques sans gomme ni crayons. Les fleurs du désert sont à vos côtés. Ce sont celle qui vous aime et celle que nous aimons. Il suffit de savoir regarder au-delà d’un beau châssis, au-delà des yeux superbes, plus loin que des jambes bien galbées, plus haut que le décolleté vertigineux : ce sont des charmes éphémères, vestiges d’une saison, ennemis des formes et ennemis de l'âme, vertiges de divas et sanglots de princesses. La vraie beauté est dans les rides du bonheur ...

(Mario Vargas Llosa) Traduction libre de Victor Khagan

Oeil de pavot b
photographie Stéphanie Javerzac, voir aussi : Stephanie Javerzac Photographe
Mardi 08 Novembre 2011
Motivation par Claire Bressy
Réaction en chaîne.... Ce matin nous avons appris à 08 h 20 qu'un artisan venait à la maison à 08 h 30... plans de la matinée changé, agacement de ma part... que j'exprime en bougonnant, bougonnant, bougonnant... dans les oreilles de David qui calme était... Fini de bougonné, je suis calmée et j'en prends mon partie en m'occupant ailleurs. Inconsciente de ce que j'ai provoqué. Artisan arrive. Sourire, content. Je l'accueille. Et David arrive... Misère le voici qui dispute largement le pauvre monsieur qui explique ce n'est pas lui mais son patron... SOurire de l'artisan disparaît... David à son départ se calme...

Et oui... Restons vigilant à tout les instants et souhaitons que cette avalanche s'arrête vite et que le prochain client de ce monsieur soit une vieille dame avec du thé et des muffin's...

Pardonnes moi... Je t'aime...
J'ai besoin d'un élément de motivation, je me sens prête à accepter la maison dans l'état où elle est (rien sur les murs, sur les plafonds et le sol, - place terminé quand même bravo mon chéri - pas de cuisine, pas de wc, pas de salle de bains posée) tellement j'en ais marre de donner mon temps à cet objet... C'est un truc de résilient, même si nous ronchonnons au début, nous finissons par nous adapter à n'importe quelle situation, souvent au désespoir de ceux qui nous accompagnent, un peu plus perfectionniste lol...
Bref je pars dans une heure peindre murs et plafond d'une pièce de 50 m carré, sur 2 m 46 de hauteur...
A combien estimez vous le temps qu'il faudra ?
Le but pour moi c'est d'arriver à faire mieux que vos estimations lol
Voilà comme ça au moins ça va m'amuser...
Je rentre dans la nuit, je veux commencer le sol... je vous dirais...
Bisous bisous ♥♥♥
    Lundi 07 novembre 2011 
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LES INDIGNES
La Défense et le 11 11 11 sont les début de la pression que NOUS allons mettre au gouvernement. Les indignés n'est pas un mouvement spontané, c'est comme cette page, elle grandit doucement chaque jour et avec des personnes de tout milieux...
---Une taxation de quelques points pour les grandes entreprises pour gagner quelques milliards, pour lutter contre la crise.Les grandes entreprises sont taxées à 10%, donc un passage à 11% ou 12% mais "provisoire". Grand foutage de gueule! Les PME sont à 33% et ceci en permanence. ("Si vous ne rentrez pas en bourse vous rester à 33%")----
Merci de partager "NOTRE" page, car les infos viennent de VOUS assez souvent. Venez faire une balade sur la page, il y a des vidéos et infos sympa!
Partagez avec une belle phrase de votre choix ;)
Un grand BRAVO aux personnes qui sont restées dans le froid à la Défense.
ENSEMBLE, NOUS SOMMES LES 99%
indignée
 Dimanche 06 Novembre 2011
Rêver de Vivre Debout , par Eric Batistin, artiste

298699_2381495331076_1061483085_2707260_  L’indigné révolté ne serait-il pas

un révolutionnaire indigne ?

Un livre et des manifestations populaires raisonnées valent-elles en efficacité une tête coupée et tenue sanguinolente au bout d’une fourche ?

 

 

Le confort relatif de nos soirées électrifiées ne pousse pas notre indignation jusqu’à affronter le froid qui vient. Il faut être berger afghan pour oser mettre en péril ses convictions quand la neige arrive.

 

Le confort, la paix, l’amour de nos familles, comment avoir la force de mettre tout cela en péril ? Au risque de se retrouver pas mieux loti qu’un libyen faisant cuire sa maigre pitance sur un feu de décombres. Feu allumé au pied de l’immeuble où son appartement détruit offre aux télévisions internationales la vision indécente de son intimité violée.

L’indignation et le rassemblement pacifistes sont plus confortables qu’une attaque physique et frontale. Et nos chefs le savent.

Ils savent notre fausse colère qui prend fin si vite quand, chaque soir, repus de mauvaise graisse et la digestion lourde, notre esprit s’embrume et plonge doucement vers le renoncement.

 

Chaque soir l’indigné amer s’endort pourtant,

quand le révolutionnaire prend son tour de garde.

Chaque matin après le petit déjeuner l’indigné retourne aux usines, celles qui restent encore debout, quand la révolution cri famine depuis l’aube.

A midi à la cantine l’on discute et fait les comptes des minutes de rentabilité perdues à fumer sa cigarette, quand au front on offre la dernière au blessé de guerre.

Vers seize heures on pense au programme télé de la soirée quand, en pleine bataille un jeune homme a la tête arrachée par un obus qui vient finir sa course dans les bras levés au ciel de sa douce promise.

A dix sept on fait le pied de grue devant l’école communale, pour y voir surgir dans de joyeux cris un ribambelle d’enfants insouciants et heureux de leur nouvelle passion, le dernier jeu vidéo à la mode de destruction massive.

A dix huit le révolutionnaire voit la nuit venir, le ventre vide depuis trois jours maintenant, et se décide enfin à reprendre des forces en mangeant des racines et le cadavre cru d’un chien de salon.

A dix neuf le supermarché ferme ses portes quand l’immeuble de la télévision explose.

A vingt heures monsieur le directeur de TF1 en personne descend dans la rue se plaindre du bruit qui l’empêche de téléphoner à ses actionnaires.

Et là, moi qui vous raconte cette histoire,

je n’attendais que ce moment pour lui foutre mon poing dans la gueule.

Mais il est vrai qu’il y a a longtemps que je dors, et les rêves sont mon quotidien.

Je suis un indigné…

Je ne suis qu’un indigné.

 Voir plus sur Eric Batistin sur le lien suivant : http://www.batistin.com
cruveiller 5
Samedi 05 novembre 2011
 
Dominique Bacarisse - A propos des Indignés
les indignés vont faire basculer la Grèce dans le non! La Grèce devra alors quitter la zone euro à un moment donné. C'est que souhaitaient les spéculateurs qui vont s'en prendre a l'Italie, Espagne et Portugal et nous allons vers la banqueroute générale. Cela veut dire la fin de la zone euro a terme, le repli sur soi et le retour des nationalismes! Non décidément l'avenir est sombre. Ceci n'est pas la faute des indignés car leur révolte est légitime. C'est la conséquence d'une politique irresponsable et globale de gestion des finances européennes qui a privilégié l'intérêt particulier au détriment de l'intérêt général et la conséquence de ce paradigme capitaliste qui veut qu'il y ait de grandes crises structurelles tous les 80 ans que les politiques ne savent résoudre que par le conflit. La banqueroute était annoncée. Elle est à notre porte! Le rêve Européen s'écroule conséquence du désir d'instaurer le néo-libéralisme à tout prix et dont on voit maintenant les conséquences. Elargir de surcroît aux anciens satellites de l'URSS a été une erreur également. On aurait du faire de ces pays une vaste zone zone de strict libre échange. L'Europe aurait du se construire autour des peuples et des nations et non autour de l'argent et de l'économie. D'un projet politique l' Europe est devenu un projet économique livré à l'appétit féroce des spéculateurs et autres banquiers véreux. On voit ce que cela donne. Allez on va manger du pain noir et des rutabagas!
 
voir plus de Dominique Bacarisse: Dominique Bacarisse Dark Writer Ecrivain  (cliquez)
 
Samedi 05 novembre 2011
 
Ariane Lumen - A propos des indignés
Roses et Indignés Votre Avenir a déjà été assassiné C'est dans l'aire du temps je présume mais au cours de ces derniers jours d'automne j'ai peint des roses et des indignés. Des roses sans doute, parce que c'est au goût du jour, et des "Indignés" qui se manifestent un peu partout au monde. On voit bien que tout ne va pas bien, mais cela nous le savions déjà. Et qu'avons - nous fait pour cela ? Et ceux qui s'indignent contre les "Indignés" ? Qu'ont -ils fait pour nous ? Et voici le résultat ! Des émeutes un peu partout, des peuples exploités et terrorisés par leur dirigeants les dictateurs, et nous par nos terroristes économistes qui n'ont que du mépris pour nous qui ne sommes rien d'autre que les dindons de la farce. Les roses sont porteuses d'espoir, mais cela aussi on l'avait déjà vu. Le chacun pour soi règne en maître. Le papier est devenu ordinaire car l'art n'est pas dans celui - ci, mais dans son esprit. La courte vue ne l'emportera jamais et un moulin restera toujours un moulin qui brasse du vent, plus tôt que de l'eau. Indignée je suis, contre les beaux parleurs, ceux qui me disent du mal et des autres, ceux qui me font des promesses qu'ils ne peuvent tenir. Les faux - cul et autres vipères de la pire espèce qui auraient mieux fait de se taire.
 
voir plus sur Ariane Lumen : http://ariane.lumen.over-blog.com  (cliquez)
Samedi 05 Novembre 2011
Daniël Besombes, reporter photographe, une vision particulière d'une cérémonie
Daniel-Besombes 7459 - 1
 
 
 
creysse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 09:56
 
 
Ambiance et Glamour
 
 
Une vision particulière de son environnement, des personnages que Dorvan expose à sa lumière et ses couleurs, tout en utilisant les moyens les plus simples. Tirer le meilleur d'un personnage et d'un modèle. Le temps de pose n'est jamais une contrainte, mais une vraie découverte.  Juste un instant dans une vie, ou dans plusieurs vie. Puis cela s'en va dans les brumes et les mystères, et les autres rêvent.  Mais de quoi rêve-t-on ?
 
 
PA130114-1 
 Couleur rouge du vin.........
 
P1040065
 
 .....le verre arrive sur le comptoir..........
 
PA130118-1
 
 
.....et l'on trinque........à la santé de qui ?.....
 
P1300103
 
 .....un homme étranger raconte sa vie
 
P1040086
 
 .........des filles à rebord..........
 
PA130098-1
 
 .....la brume dans la tête....
 
P1040059
 ........Chercheurs de truffes........autour d'un verre.....
 
P1040068
 
...nous sommes tous des frères.......
 
PA130125-1
 
 ...........et on ne s'ennuie.......jamais
 
PA130100-1
 
 ........on fait la fête
 
 
 
 
Dorvan Création Photographie cherche des modèles et personnages. Contactez :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 09:19
 
prov prague arts de vivre
 
aff 22 sept 3
 
 
Stéphanie Javerzac Photographe
 
 
    Stéphanie Javerzac, originaire  de Bergerac, pratique la photographie depuis 15 ans.
Elle aime créer des personnages, situations et regarde l'art floral avec un oeil différent.
 
Etamines de braise b
 Etamines de braise
 

L'Artiste

Posé à ses côtés,
Un
bouquet de crayons fraîchement taillés,
Donne à
l'Artiste l'envie de créer.

Assis
devant sa toile vierge,
Aussi blanche qu'un
cierge,
Le créateur vient par un sortilège,
Noircir la toile de son fusain tendre comme le
liège.

Devant ce
paysage triste de sa création,
Il amène ses bâtons
de couleur à passer à l'action.
Du bleu pour
l'émotion,
Un peu de rouge pour la passion,
Du jaune et du vert pour la tentation.

Satisfait de son
esquisse,
Gommes et crayons reprennent place,
Dans leur boîte à malice,
Pour
donner de l'espace,
A cette oeuvre aux mille
caprices.


Stéphanie Javerzac Novembre 2011

L'enfant et la mer 1
 
 L'enfant et la mer
 

Photos Souvenirs


On feuillette l'album,
On retourne dans le passé.
Comme un grand coup de gomme,
Les rides se sont effacées.
Les visages oubliés font sourire nos pensées,
Nous font rire et même parfois pleurer.
Les ancêtres, nos aînés sont là pour nous rappeler
Que les souvenirs peuvent rester à jamais,
Gravés dans la mémoire du coeur souvent vidé.
Le temps passe et nous insite à venir consulter,
Nos photos jaunies par les années,
Pour permettre au présent de ne jamais oublier,
Les êtres que l'on a aimés.


Stéphanie Javerzac
Oeil de pavot b
 Oeil de pavot
Avenue du Temps


Si vous passez par là,
Avenue du Temps,
Arrêtez-vous donc,
Cueillir un bouquet de printemps.

Trottez trotteuses autour du cadran,
Dansez au son du carillon.
Douce nuit ou année folle,
Heure divine quand minuit sonne,
Anges et Démons fredonnent,
Le chant triste de l'automne.

Si vous passez par là,
Avenue du Temps,
venez écouter l'horloge vous conter ses éloges,
Juste pour quelques instants.


Stéphanie Javerzac
 
Pensif 1
 Pensif
 
 
sans-titre
 
Sans titre
 
sans-titre 2
 
 sans titre 2
 
 
 
   
 
 
Stéphanie Javerzac est parrainée par Ariane Lumen, artiste peintre à Saint Georges de Montclar en Dordogne - France.
 
Stéphanie Javerzac et le

Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar are friends.
 
 
voir plus sur Ariane Lumen: http://ariane.lumen.over-blog.com
 
  voir Ariane Lumen et Stéphanie Javerzac sur le lien suivant :
 
 
 
 
 
 
 
   

 

     
 
 
 
 
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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 09:41
 
 
Henk Schoen Sculpteur
Henk Schoen est en exposition
à Saint Emilon (Gironde)
les 24 et 25 septembre 2011
Tonnellerie d'Emptos
 
 
P9180005
 
Le sculpteur Henk Schoen sur sa vache hopllandaise, ou serait - elle normande ?
 
Henk Schoen, né en Holande vit et exerce dans le département de la Dordogne, à Montcaret plus précisément. Personnage charismatique, les oeuvres qu'il crée trouvent des amateurs dans le monde entier, jusqu'au Japon. L'homme est né avec un sourire complètement naturel, les objets charment les petits comme les grands......des vaches, des oiseaux en métal....... ils étonnent et interpellent, ne laissent jamais indifférents.....de l'exotisme sûrement puisqu'il a réçu son éducation en Afrique du Sud, avant de prendre racine en France.
 
 
P9180001
 
 
 
P9180002
 
 
 
P9180004
 
 
 
P9180027
 
 
Henk Schoen
La Petite Borie
24230 Montcaret
tél 05 53 61 96 00
 
 
 
 
 
Henk Schoen et le Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar are friends
Henk Schoen and Ariane Lumen are friends.
 
 
More about Ariane Lumen on this link: http://0z.fr/GjxK0
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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